Que vaut un homme sans érection ?

Perdre son érection pour un homme, c’est comme avoir cesser de vivre. C’est se sentir toucher dans son intimité, dans son amour propre. C’est avoir perdu tout ce qui fait de lui un homme. Et pourtant, peu d’hommes ont le courage de consulter  un urologue, d’ailleurs que beaucoup ne savent même pas que le dysfonctionnement érectile est une véritable pathologie. On croit juste que c’est lié au stress, que c’est passager, tout ira bien. Mais que non !

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La dysfonction érectile ou trouble d’érection est une pathologie courante et dont la prévalence est liée à l’âge ainsi qu’à des affections chroniques telles que l’hypertension artérielle, les pathologies cardio-vasculaires, le diabète, les dyslipidémies ou à un état dépressif. Généralement négligée, la dysfonction érectile est considérée comme un phénomène bénin voire banal.  Si beaucoup d’hommes craignent de se voir touché par cette « honte », peu ont le courage toutefois d’en parler.

Quelles sont les personnes à risque ?

La dysfonction érectile ou insuffisance érectile désigne l’état d’un homme incapable d’avoir ou de maintenir une érection dans l’accomplissement d’un acte sexuel. Il est autant important de dépister que de consulter lorsque survient un tel état de fait. Parce qu’un trouble de l’érection peut être symptomatique d’une maladie cardio-vasculaire ou autre pathologie sus-évoquée.

On note en France un taux de prévalence de dysfonction érectile se situant entre 11 et 44 %. Le facteur âge est le plus souvent évoqué comme en étant la cause. Le risque d’avoir une insuffisance selon cette hypothèse est multipliée par 2 voire 4, pour les personnes âgées entre 40 et 70 ans, et l’âge seuil à 55 ans. Les pays comme la Finlande, les Usa, se situent au haut de la liste, avec 72% pour le premier et 52 % de cas de dysfonction érectile,  pour le second.

Le diagnostic du trouble de l’érection

Relevant autant du domaine de la médecine générale que de celui de l’urologie, le traitement de la dysfonction érectile, commence par une écoute patiente,  attentive et active du patient. Pour le médecin, il sera question de déterminer les circonstances ainsi que les séquences de cette perte d’érection.

Dans ce cas, le trouble de l’érection peut relever d’un trouble du désir, d’un trouble d’éjaculation (précoce, tardive ou absente), de douleurs durant les rapports sexuels (érection ou éjaculation), d’anomalies de la verge (verge déformée ou insuffisante), etc.  Ce premier diagnostic permet de déterminer les circonstances exactes qui se déclinent en caractère primaire, c’est à dire que la dysfonction érectile peut exister depuis le début de la sexualité ou être secondaire, donc acquise par la suite. La dysfonction érectile peut être aussi réactionnelle, brutale, permanente ou situationnelle. En somme, les causes peuvent être autant organique, psychosociale que psychologique. Les autres examens complémentaires de la dysfonction érectile sont, uro-génitaux, cardiovasculaire et neurologique.

Le traitement du DE

Le traitement quant à lui, peut être médical. Le médecin généraliste dans ce cas, prescrira le médicament adéquat en présentant autant ses bénéfices que ses risques. Les traitements oraux comprennent la yohimbine,  qui n’est pas remboursée par la sécurité sociale. Les inhibiteurs de la PDE5, l’apomorphine sublinguale ou les traitements locaux comme l’injection intra-caverneuse de PGE1, les traitements chirurgicaux comme l’implant pénien ou le traitement hormonal.

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